Stabilisation des prix dans les villes moyennes
Depuis la fin octobre 2021, les villes moyennes connaissent un ralentissement de l’évolution des prix de l’immobilier ancien. Une tendance que connaissent également les plus petites communes depuis le début de l’année, après des mois de hausse. Les prix dans les villes rurales se stabilisent désormais à +0,1 % en janvier. À l’échelle nationale, les prix affichent une timide hausse de +0,2 % sur un mois.
De leur côté, les grandes métropoles semblent tirer leur épingle du jeu. En effet, les prix ont grimpé de +0,8 % à Lille le mois dernier, soit une hausse de +1,3 % sur deux mois et +4,7 % sur un an. Même tendance à Toulouse, où les hausses enregistrées sont de l’ordre de +0,8 % en janvier, +1,1 % sur deux mois et +4 % sur un an. À Nantes, la hausse sur un an atteint même +6 %.
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Marseille et Nice : hausse de la demande liée au Covid-19
Dans le top 10 des grandes villes françaises, se distinguent Marseille et Nice, qui connaissent un dynamisme inédit. Sur un an, les prix y ont augmenté respectivement de +5,9 % et +5,6 %. Selon Meilleurs Agents, l’effet Covid est réel, en particulier dans la cité phocéenne qui voit sa demande augmenter. La raison ? des prix avoisinant 3 434 euros/m², rares pour une grande métropole, les conditions climatiques favorables et un réseau TGV qui place la ville à trois heures de Paris.
À Nice, c’est le retour de la clientèle française et surtout parisienne qui semble doper le marché et contribue à la hausse des prix. Pour la plupart des agents immobiliers locaux, 2021 a battu les records pourtant déjà enregistrés en 2020. Avec le retour de la clientèle étrangère et une possible fin de la pandémie, 2022 devrait donc être un très bon cru.
Outre son climat, là aussi très apprécié, la cité niçoise est recherchée pour son aéroport, sa proximité avec les stations de ski et les stations balnéaires et son dynamisme culturel.
Quel est l’impact du retour de l’inflation ?
Dans un contexte de taux bas, le retour de l’inflation est a priori une bonne nouvelle pour le marché de l’immobilier et pour les acquéreurs qui empruntent à taux réel négatif.
Insee :
« L’inflation est la perte du pouvoir d’achat de la monnaie qui se traduit par une augmentation générale et durable des prix. Elle doit être distinguée de l’augmentation du coût de la vie. La perte de valeur de la monnaie est un phénomène qui frappe l’économie nationale dans son ensemble (ménages, entreprises, etc.) ».
Une tendance qui bénéficiera au marché parisien ? La question se pose alors que les prix se stabilisent à 10 208 euros/m² en moyenne, en baisse de -0,6 % sur deux mois. Avec toutefois un chiffre des porteurs de projets qui est quant à lui en hausse.
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