Le Brexit n’entame en rien l’appétance anglaise pour l’immobilier français
Le 9e Observatoire du marché des acquéreurs non-résidents BNP Paribas International Buyers a permis d’analyser les comportements des acheteurs anglais. Bien que le Brexit enclenché depuis le 29 mars ait pu perturber certains actes d’achat dans la zone euro (28 % d’entre eux ont été arrêtés), les Britanniques n’ont pas pour autant paniqué. Environ 65 % de ces futurs propriétaires ont conservé leur projet immobilier, certains veulent même accélerer les procédures que cela soit pour une implantation dans la zone euro et particulièrement en France.
Un enthousiasme affiché envers la France
Les Britanniques sont les plus gros acheteurs étrangers en bien immobilier français et représentent 32 %, bien devant les Belges (15,5 %) et les Suisses (7,2 %). En moyenne, ils le montant des acquisition anglaises tounent autour de 256 463 €. Ils se positionnent comme premiers investisseurs dans 10 des 21 régions de France. Parmi celles-ci on retrouve en tête du classement la région Rhône-Alpes, où ils représentent 14,8 % des acquéreurs, puis l’Aquitaine (11,6 %), Poitou-Charentes (10,9 %), Paca puis la Bretagne avec 10,3 %. Un engouement à surveiller étonnant donné que dorénavant les sujets de Sa Majesté, possesseur d’une résidence secondaire devront débourser plus d’argent afin de s’acquitter de la taxe d’habitation, la taxe foncière, les frais d’entretien…
Critères de choix
- L’art de vivre
- Aspect financier
- Climat
- La rentabilité
Plus de deux-tiers des personnes interrogées par l’Observatoire estime que le style de vie à la française est un facteur décisif pour l’achat d’un bien immobilier. Ce dernier est généralement une résidence secondaire. En effet, la réputation culinaire, la variété et la richesse des paysages français n’est plus à prouver et constitue un capital fort. L’art de vie à la française est le premier critère de sélection pour 66 % des anglais sondés.
Un autre facteur entrant en compte dans les acquisitions de biens immobiliers est le coût de leur démarche que cela soit le prix de l’immobilier ou bien le coût de la vie.
La météo et le taux d’ensoleillement sont également des critères scrutés par les investisseurs désireux de posséder une résidence secondaire. Cela explique en partie le fait que la région Rhône-Alpes trône à la première place des régions où les Britanniques acquérièrent uun bien immobilier.
Pour finir les taux d’intérêts favorables ainsi qu’un rendement optimal sont des caractéristiques importantes mais non primordiales pour les acheteurs. En effet, ceux-ci sont pris en considération respectivement par 12 et 11 % des anglais sondés.
La France arrive toutefois en deuxième choix des pays d’implantation pour les résidences secondaires anglaises, derrière l’Espagne.
Conséquences post Brexit, une division interne
« L’annonce du Brexit a provoqué une légère baisse des demandes et le report, voire l’annulation de projets sur l’exercice 2016 […] En 2017, l’intérêt des Britanniques pour la France reste élevé en raison notamment des prix toujours attractifs et des conditions d’emprunt favorables. Sur les quatre premiers mois de 2017, nous notons déjà une dynamique des demandes d’investissement qui progresse de 6 %. […] Certains ont accéléré leur projet d’acquisition »
François Laforie, directeur général de BNP Paribas International Buyers