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Posséder une résidence secondaire engendre souvent des frais, ce qui peut vous inciter à la mettre en location lorsque vous n’y êtes pas. Pour autant, plusieurs étapes sont nécessaires afin de rentabiliser au mieux votre résidence secondaire. En effet, des démarches administratives doivent être réalisées afin de déclarer et d’enregistrer votre activité de location que ce soit auprès du guichet des formalités des entreprises (GFE) ou en mairie. La gestion de votre logement est également un point important de votre mise en location, que vous choisissiez de le faire vous-même ou de passer par une plateforme dédiée. Enfin, optimiser la rentabilité de votre résidence secondaire, c’est aussi penser aux prix de location, à l’équipement et l’environnement de votre bien, ainsi qu’à la fiscalité relative aux résidences secondaires. En effet, les revenus issus de la location, que vous êtes tenus de déclarer, sont imposables selon le mode d’imposition que vous aurez choisi au préalable.

1/ Effectuer toutes les démarches nécessaires à la location de votre propriété

Vous possédez une résidence secondaire et vous souhaitez la mettre en location, vous êtes obligé de commencer vos démarches par la déclaration de début d’activité de location meublée. Dans un premier temps, vous devez souscrire une déclaration de création d’entreprise ou de début d’activité au guichet des formalités des entreprises (GFE), et au Guichet unique de l’Institut National de la Propriété Industrielle (INPI) pour être en droit de percevoir des revenus de votre activité de location. Vous obtiendrez ainsi un numéro de SIRET, nécessaire par exemple pour louer votre bien sur une plateforme de location ou pour choisir votre mode d’imposition.

Si vous songez à louer votre logement grâce au statut LMNP – loueur de meublé non professionnel, certaines conditions sont imposées, notamment la durée minimale de location du bien : 9 mois pour un locataire étudiant, 1 an pour les autres locataires

Vous devez également vous déclarer en mairie afin d’obtenir un numéro d’identification. Ne pas le faire pourrait vous exposer à une amende de 450 €. Dans certaines communes, il est nécessaire d’obtenir au préalable une autorisation en plus du numéro d’enregistrement. C’est le cas dans les villes de la première couronne de Paris, les villes de plus de 200 000 habitants ou encore les communes de plus de 50 000 habitants situées dans une zone d’urbanisation continue. Attention également aux villes comme Paris, Lyon, Marseille et d’autres qui définissent un quota de location saisonnière dont dépend votre autorisation. Enfin, certaines municipalités telles que Saint-Jean-de-Luz, Saint-Malo ou encore Saint-Nazaire ont mis en place une surtaxe majorée sur les résidences secondaires.

2/ Assurer la gestion de votre logement

Louer votre résidence secondaire implique une certaine organisation, que ce soit avant ou après l’arrivée des locataires. Mise en location, contact avec les locataires, entretien, ménage, gestion des clés, remise en état éventuelle… autant de tâches chronophages qui peuvent être contraignantes si vous en assurez la gestion vous-même, ou coûteuses si vous la déléguez. À vous de voir si vous pouvez l’assurer, ou s’il vaut mieux passer par des plateformes spécialisées. Dans tous les cas, si vous souhaitez pérenniser cette activité, c’est une étape incontournable à laquelle il est important de bien réfléchir.

Parmi les solutions efficaces, les plateformes de location peuvent vous aider à faire connaître votre logement. On retrouve par exemple des entreprises comme Airbnb, Mediavacances ou encore Abritel. Certaines proposent des formules d’abonnement, d’autres prélèvent une commission sur chaque location. 

3/ Optimiser la rentabilité de votre bien

Plusieurs éléments sont à prendre en compte pour optimiser la rentabilité de votre résidence secondaire. Dans un premier temps, il faut définir votre grille de prix de location. En fonction de la taille de votre bien, de son emplacement et de son environnement, ses caractéristiques, les équipements qu’il offre, le marché local et la période de l’année, le prix de la nuitée va différer, parfois du simple au triple entre la saison basse et haute. À vous d’étudier tous ces éléments et de fixer votre grille tarifaire, que vous pourrez évidemment faire évoluer. Vous pouvez profiter de cette réflexion pour définir le nombre minimum de nuitées réservables, selon ce qui est le plus rentable pour vous.

Dans un second temps, peu importe l’endroit où vous choisirez de mettre en avant votre propriété, il est important de détailler l’environnement du logement : 

Enfin, plus votre bien est équipé, plus il a de chance de répondre aux critères des locataires. En effet, au-delà d’un logement bien décoré, le confort est un atout de taille : cuisine, salle de bain, électroménager, du grille-pain au fer à repasser en passant par la machine à laver… en offrant à la fois confort et praticité, vous mettez toutes les chances de votre côté pour que votre bien soit loué facilement. Pensez également au Wi-Fi, de plus en plus plébiscité, notamment pour ceux qui ont besoin de télétravailler pendant leur location.

4/ Ne pas négliger la fiscalité sur les résidences secondaires

Il est facile de penser que la location de sa résidence secondaire est forcément rentable, mais il est toujours opportun de calculer le rendement possible de cette activité. Par exemple, si vous payez toujours un crédit pour l’achat de ce bien, le louer sera moins rentable que si vous avez déjà terminé de le payer, et que les loyers sont des revenus supplémentaires. 

Il est important de garder en tête que toute somme gagnée grâce à la location de votre résidence secondaire doit être déclarée au Fisc, que ce soit par le biais d’une plateforme d’économie collaborative comme Airbnb ou non.

Les revenus que vous dégagez dans le cadre de la location de votre bien sont imposables : ils font partie de la catégorie des bénéfices industriels et commerciaux (BIC). Plusieurs options s’offrent à vous concernant le régime d’imposition.