La crise du logement touche aussi les étudiants
L’année scolaire 2016-2017 comptait quelque 2,6 millions d’étudiants dans le supérieur. Un chiffre qui grimpe un peu plus chaque année et pourrait atteindre 2,8 millions en 2024. Si 50 % de ces jeunes étaient alors logés par leurs propres moyens, ils n’étaient que 10 à 15 % à bénéficier d’un appartement du parc public.
Pourtant, le Gouvernement multiplie depuis quelques années déjà les dispositifs en faveur des logements étudiants. En 2014 par exemple, le Gouvernement Valls avait mis au point le « plan 40 000 » pour « remédier à la pénurie de logements étudiants et améliorer les conditions de vie des étudiants ». Plus ambitieux et plus récent, le « plan 60 000 » également qualifié de « plan 80 000 » par les plus optimistes, prévoit la construction de plus de 60 000 logements étudiants par an nécessitant le déblocage de 120 millions d’euros chaque année.
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Résidences étudiantes : des avantages pour les locataires comme pour les investisseurs
Pourtant, la demande peine toujours à trouver son offre et le nombre de logements étudiants reste insuffisant en France malgré les efforts de l’exécutif. Conséquence de cette pénurie, les résidences étudiantes ont le vent en poupe.
Construites pour simplifier la vie des jeunes locataires, ces résidences sont généralement établies à proximité des transports en commun et/ou des écoles et des universités. Une stratégie payante qui garantit un taux de remplissage moyen supérieur à 90 %.
Et les avantages ne s’arrêtent pas là puisque les étudiants peuvent, selon les cas, profiter d’un large choix de services : connexion Internet, accueil, accès entièrement sécurisé, laverie, cafétéria, local pour vélo et deux roues, salle de sport. En outre, les logements sont entièrement meublés et bénéficient des dernières normes en matière d’environnement et de sécurité.
Du côté du propriétaire, la location est encadrée par un bail commercial qui le lie à l’exploitant de la résidence. Un contrat qui prévoit la gestion du bien dans son ensemble, de la sélection des nouveaux locataires à la collecte des charges et des loyers en passant par la réalisation de l’état des lieux. Et grâce au statut de loueur en meublé non professionnel (LMNP), le bailleur profite d’une fiscalité avantageuse en plus de pouvoir être remboursé de la TVA sur le prix d’achat du bien. Jusqu’au 31 décembre 2021, il est également possible d’acquérir un logement dans une résidence de service dans le cadre du dispositif de défiscalisation Censi-Bouvard.