Airbnb est sous le feu des critiques. San Francisco, la ville où est née cette plateforme, multiplie les attaques contre la société de locations saisonnières.
Paris, Berlin, Tokyo… et maintenant San Francisco. Les ennemis d’Airbnb se multiplient à grande vitesse, à tel point que même la ville natale de l’entreprise s’est jointe au camp des adversaires. Dans les faits, l’entreprise californienne ne fait rien pour s’attirer les faveurs des communes, c’est donc un juste retour des choses.
À San Francisco par exemple, Air Bnb est tout simplement hors-la-loi. Fin 2014, la ville promulgue une loi imposant plusieurs règles aux entreprises de location saisonnières : location de 90 jours maximum par an pour les hôtes, une taxe de séjour de 14% à collecter et obligation de souscrire à une assurance couvrant d’éventuels dommages. Des mesures de bon sens.
Des tensions dans plusieurs villes
Sur plus de 10 000 logements recensés sur la plateforme Airbnb à San Francisco, seuls 1 400 ont obtenu une autorisation de la ville. Et l’entreprise phare de l’économie collaborative ne se presse pas pour se mettre aux normes, 18 mois après la promulgation de la loi. Une situation qui a le don de contrarier les autorités locales.
Airbnb n’en est pas à sa première altercation. L’entreprise prospère au Japon alors que ce type de location est interdit, quand Berlin l’a très durement encadré. En France, outre les difficultés avec la ville de Paris, l’entreprise américaine a réussi à réduire ses impôts à la portion congrue.
Une liste d’ennemis qui n’en finit plus de s’allonger.
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