Immobilier ancien : records battus en 2019

Immobilier ancien, les prix grimpent à Lyon, Nantes, Paris et Toulouse

Alors que les prix de l’immobilier ancien ne cessent d’augmenter, le nombre de transactions est, lui aussi, à la hausse. Bien que 2019 ne soit pas encore terminée, l’année s’affiche déjà avec une hausse moyenne de 1,8 % sur toute la France et de 4,7 % sur les seules dix plus grandes agglomérations du pays.

1 million

En novembre, le nombre de transactions réalisées dans l’immobilier ancien en 2019 avait déjà franchi la barre symbolique du million.

C’est à Lyon que le prix de l’immobilier ancien a connu la plus forte progression en un an avec +11,5 %. Au 1er décembre, la ville affichait toujours un dynamisme marqué avec une augmentation de +1,1 % sur un mois. Nantes avec +9,4 %, Paris avec +8,7 % et Toulouse avec +6,4 % connaissent elles aussi de fortes variations de prix sur un an. Et sur un mois, ces évolutions sont respectivement de +0,6 %, +0,6 % et +0,8 %. En revanche, à Saint-Etienne, Dijon et Nice, les prix baissent sur douze mois. Entre novembre et décembre 2019, ce sont les villes de Nîmes, le Havre, Toulon et Grenoble qui sont en perte de vitesse. À titre de comparaison, les prix de l’immobilier ancien augmentent en moyenne de +0,2 % sur l’ensemble du territoire pour un prix moyen de 2 625 €/m² désormais.

Le nombre de ménages va augmenter en 10 ans

Si le succès de l’immobilier ancien n’est pas nouveau, les records enregistrés cette année sont accentués par les taux d’intérêt au plus bas. Selon la Banque de France, le taux moyen toute durée confondue était de 1,19 % au troisième trimestre contre 1,5 % il y a douze mois.

À Paris, Nantes, Rennes, Toulouse et Strasbourg, il y avait par ailleurs ¼ d’acheteurs de plus que de vendeurs en novembre 2019.

Selon les spécialistes, la politique de la Banque centrale européenne (BCE) devrait rester accommodante en 2020 ce qui devrait permettre aux ménages de conserver leur pouvoir d’achat immobilier l’an prochain. Et à plus long terme, les tensions devraient rester vives dans le marché de l’immobilier. La croissance démographique qui touche particulièrement les grandes villes accentue les besoins en logements. Un phénomène renforcé par la monoparentalité et le nombre de divorces qui augmentent le nombre de Français vivant seuls. Selon certaines estimations, il y aura d’ailleurs 4 millions de ménages supplémentaires d’ici à 2030.