Fin du confinement : le secteur de l’immobilier prêt à reprendre le travail
Reprise d’une activité professionnelle « normale », réouverture progressive des écoles, voici ce que laisse entrevoir la fin du confinement imposé depuis le mardi 17 mars dernier à midi. La date du 11 mai est donc particulièrement attendue par les ménages français ainsi que par les chefs d’entreprises, les commerçants, les artisans.
Pour les professionnels de l’immobilier et de la construction, la fin du confinement et celle de l’état d’urgence sanitaire, vont permettre de relancer un secteur à l’arrêt. Il y a quelques jours, la fédération nationale de l’immobilier avait par exemple estimé à 3 000 le nombre d’agences immobilières menacées de fermeture en cas de prolongement de la période de confinement.
Vers une reprise progressive de l’activité immobilière
C’est toutefois une reprise progressive et graduelle de l’activité à laquelle il faut s’attendre. Malgré de nombreuses mesures et ordonnances prises par le Gouvernement pour soutenir l’activité immobilière, les constructeurs, les fournisseurs, les agents immobiliers, les banques, les notaires, mais également les ménages qui souhaitent acheter ou vendre devront composer avec des délais et des dispositions particulières.
Comme le prévoit l’ordonnance du 15 avril, la délivrance des permis de construire reprendra à partir de la fin de l’état d’urgence sanitaire fixée au 24 mai prochain. Quant aux délais de rétractation, ceux déjà en cours au moment de la promulgation de la période d’urgence sanitaire (le 12 mars), reprendront le 24 mai également, avec un minimum de sept jours.
Ces dispositions ont évolué après le tollé provoqué par l’ordonnance publiée le 25 mars, qui prévoyait l’instauration d’un délai supplémentaire d’un mois après la fin de l’état d’urgence.
Reste que pour beaucoup, même si l’économie redémarre et que les travailleurs reprennent progressivement le chemin de leur bureau, la vraie relance pourrait en réalité se faire en septembre. La plupart des ménages ayant un projet immobilier dans les douze mois à venir semblaient peu impactés par l’épidémie de coronavirus. Mais cette période aura tout de même fait souffler un vent d’incertitude qui pourrait inciter les particuliers à différer leur achat, qu’il s’agisse d’investir dans l’immobilier locatif ou dans une résidence principale.
La date du 11 mai aura au moins le mérite de permettre aux banques, aux notaires, aux agents immobiliers, aux diagnostiqueurs, de traiter les demandes en attente et de solder les quelque 100 000 transactions bloquées depuis le 17 mars.
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