Un contexte économique incertain, mais des acheteurs immobiliers confiants
Réalisée en mai, une étude sur le moral immobilier des Français révèle qu’un acheteur sur deux projetait de reprendre son projet dès la fin du confinement, soit à partir du 11 mai. Un optimisme qui concerne plus globalement sept acquéreurs sur dix qui se déclarent confiants en l’avenir et projettent de concrétiser leur achat immobilier avant la fin de l’année.
Malgré le contexte économique et sanitaire fragile lié à l’épidémie de Covid-19, seuls 13 % des ménages ayant une intention d’achat envisagent en revanche de reporter leur achat à 2021 et 2 % pensent même l’annuler.
La baisse des prix compensera-t-elle la baisse des revenus ?
Pendant le confinement imposé aux Français le 17 mars dernier, quelque 12 millions de salariés ont été placés au chômage partiel. Si des baisses de revenus sont donc à prévoir, 25 % des porteurs de projets immobiliers sont confiants, estimant que leur situation personnelle et professionnelle aura été préservée malgré l’épidémie de coronavirus, et ainsi leur capacité d’emprunt et leur pouvoir d’achat immobilier.
Dans ce contexte, près de 55 % des ménages qui souhaitent acheter leur logement misent sur une baisse des prix de l’immobilier dans les mois à venir.
Le télétravail, un nouveau mode de vie qui influence le choix du logement
Après deux mois à domicile, la plupart des ménages français qui souhaitent devenir propriétaires de leur résidence principale a revu sa copie. Ainsi, la recherche d’une maison est désormais une priorité pour 47 % des futurs acquéreurs contre 27 % pour un appartement. Dans tous les cas, 24 % des candidats à l’achat souhaitent acheter un bien disposant d’un bureau propice au télétravail.
53 %
14 % des ménages qui souhaitent devenir propriétaires de leur logement exigent un balcon, une terrasse ou un jardin. Un critère qui conduit 38 % des futurs acquéreurs à se tourner vers une ville de moins de 20 000 habitants voire même, vers une maison à la campagne. Et s’il faut mettre la main à la pâte pour faire quelques économies supplémentaires, 72 % des sondés se disent désormais prêts à acheter un bien qui nécessite des travaux.
Enfin, pour 20 % des personnes interrogées, des concessions sont envisagées si elles permettent de disposer d’une maison ou d’un appartement plus grand.
En savoir plus sur l’immobilier et la crise du Covid
- >
Vrai ou faux : depuis la crise du Covid, mieux vaut éviter d’investir dans l’immobilier de bureau ?
- >
Covid et immobilier : 1 locataire sur 5 s’inquiète de ne pas pouvoir payer son loyer
- >
La crise du Covid pourrait accélérer la transformation des bureaux en logements
- >
Immobilier locatif : le marché modifié par la crise sanitaire
- >
Coronavirus : comment s’organisent les professionnels de l’immobilier ?
- >
Coronavirus : la révolution numérique du secteur de l’immobilier
- >
Le marché locatif boosté par la crise sanitaire
- >
Immobilier : quelles solutions pour faire face aux retards liés à la crise sanitaire ?
- >
Covid-19 et immobilier : les questions des propriétaires et des locataires