Impôt sur le revenu : peu de marge de manœuvre
Avec ce second confinement entré en vigueur le 30 octobre dernier, de nombreux Français doivent de nouveau faire face à une baisse de leurs revenus. Cette situation peut être consécutive à du chômage partiel, à une fermeture administrative, à une chute de la demande ou encore un à contrat non reconduit. Beaucoup d’actifs doivent également composer avec le télétravail, plus souple que le travail sur site pour certains, plus contraignant pour d’autres. Reste que d’une manière générale, les Français confinés passent plus de temps chez eux. Un allègement du planning qui peut être mis au profit d’une optimisation fiscale.
Concernant l’impôt sur le revenu, la saisie automatique et la relative simplicité de la procédure permettent d’éviter nombre d’erreurs. Il est, cependant, toujours possible d’utiliser le service de correction accessible en ligne en cas d’omission ou pour lever un doute. Cela peut être le cas pour les contribuables ayant des placements financiers. Le prélèvement forfaitaire unique (PFU) ou flat tax, de 30 %, s’applique automatiquement depuis le 1er janvier 2018. Les foyers peu imposés ont plutôt intérêt à privilégier la taxation sur l’impôt sur le revenu en cochant la case 2OP de leur déclaration.
Crédits et réductions d’impôt, revenus locatifs et modulation du taux de prélèvement à la source
Un second vecteur d’économie concerne les dépenses qui donnent droit à des crédits ou réductions d’impôt. Si la plupart de ces dépenses sont plafonnées, les économies peuvent toutefois atteindre plusieurs centaines d’euros. Pour rappel, notons que les crédits d’impôt sont payés par l’administration fiscale dans leur intégralité, contrairement aux réductions d’impôt qui peuvent annuler l’impôt à payer, mais ne sont pas remboursées au-delà.
Frais de crèche, garde d’enfant à domicile, aide à un ascendant dépendant, dons à des associations, revenus locatifs ou encore revenus financiers peuvent donner droit à des crédits ou des réductions d’impôt, ou à certains avantages fiscaux.
En cas de revenus locatifs, il est également primordial de s’assurer qu’aucune erreur de déclaration n’a été commise. Si elle respecte certaines conditions de recettes annuelles notamment, une location meublée aura ainsi tout intérêt à être déclarée au titre du régime micro BIC et non du micro foncier.
Enfin, les contribuables percevant des revenus issus de placements financiers et qui souhaitent obtenir une dispense d’acompte, ont jusqu’à la fin du mois de novembre pour en faire la demande. Cela permet d’éviter les avances de trésorerie faites à l’Etat. Attention toutefois, le revenu fiscal de référence doit être inférieur aux plafonds en vigueur. Quant aux ménages enregistrant une baisse de leurs revenus, il est toujours possible de moduler son taux de prélèvement à la source à la baisse, si celle-ci est au moins égal à 10 %.
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