Depuis 2018, le programme Action cœur de ville redynamise les villes moyennes
« Redonner de l’attractivité et du dynamisme aux centres des villes moyennes », tel était l’objectif premier du programme Action cœur de ville lorsqu’il a été initié en 2018, pour une période de cinq ans. L’ANCT (agence nationale de la cohésion des territoires) évoquait alors cinq axes de développement : la réhabilitation des logements en centre-ville, un développement commercial maîtrisé, le renforcement des infrastructures en faveur de l’accessibilité et de la mobilité, la mise en valeur du patrimoine et de l’espace public, un meilleur accès aux équipements et aux services publics.
Le 26 mars 2018, le comité national de pilotage a, pour ce faire, sélectionné « 234 villes ou binômes de villes » « sur 222 territoires métropolitains et ultramarins » comme bénéficiaires de ce dispositif. Au total, ce sont depuis 6 500 actions qui ont été financées pendant cinq ans, dans le but de redynamiser des villes comme Chartres, Meaux, Troyes, Colmar, Bergerac, Chambéry, Dax, Cholet, Quimper ou encore Perpignan.
Côté habitat, le programme Action cœur de ville, adossé à la loi Denormandie, permet aux investisseurs locatifs de bénéficier d’une réduction d’impôt en achetant, en rénovant, puis en louant un bien situé dans tout le périmètre de l’une des 234 communes et non seulement dans le centre-ville comme prévu initialement.
¼ des emplois en France se trouvent dans une ville moyenne
Comme pour la première phase, ce sont de nouveau 5 milliards d’euros qui vont être débloqués pour le second volet du plan Action cœur de ville. Caroline Cayeux, la ministre déléguée chargée des collectivités territoriales, a toutefois annoncé le 21 novembre dernier que ce nouveau programme s’étendra non plus sur cinq ans, mais sur quatre ans, soit jusqu’en 2026. Cette fois-ci, un focus sera fait sur les entrées des villes et sur les quartiers des gares. La phase deux du plan Action cœur de ville sera également tournée vers « l’écologie de terrain » en visant une sobriété énergétique et foncière : « lutte contre l’étalement urbain, renaturation, rénovation, traitement des friches » note la Banque des territoires qui fait partie des opérateurs historiques du programme.
ANCT : « 23 % de la population française vit dans les villes moyennes, et 26 % de l’emploi total, en France, y est concentré ».
Le financement sera réparti comme suit : un engagement de 700 millions d’euros de la part de l’État, 2,5 milliards provenant de la Caisse des Dépôts et « les 700 millions d’euros restants seront des prêts sur fonds d’épargne » précise la Banque des territoires.
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