Le bouclier tarifaire maintenu en 2023
C’est confirmé, le bouclier tarifaire sur l’énergie sera bien maintenu en 2023 pour tous les Français. C’est ce qu’a annoncé Elisabeth Borne le 14 septembre dernier. En vigueur depuis octobre 2021, ce dispositif ne concernait d’abord que les ménages disposant d’un contrat individuel. Il a été étendu aux logements en copropriété et aux HLM en février dernier et concerne également les petites entreprises et les petites communes.
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Selon la cheffe du Gouvernement, cette mesure va une nouvelle fois permettre de contenir l’augmentation des tarifs de l’énergie. Pour le gaz, celle-ci est estimée à 25 € par mois au lieu de 200 € selon le marché et pour l’électricité, 20 € au lieu de 180 € sans le bouclier tarifaire. Car si le dispositif est reconduit, les tarifs réglementés vont toutefois augmenter de 15 % à partir du mois de janvier pour le gaz et de février pour l’électricité. En 2023, la facture du bouclier tarifaire est estimée à 11 milliards d’euros pour le gaz et 5 milliards pour l’électricité, a rappelé le ministre de l’Économie Bruno Le Maire.
Un chèque pour régler les dépenses énergétiques
Pour de nombreux ménages, notamment les plus modestes, cette augmentation, bien que contenue, est conséquente. Pour cette raison, le Gouvernement a décidé de proposer en complément un nouveau chèque énergie qui sera versé d’ici à la fin de l’année 2022. Ce chèque s’adresse à un foyer sur quatre, correspondant aux 12 millions de ménages les plus modestes. Son montant est fixé au forfait, en fonction des revenus et de la composition du foyer : entre 100 et 200 €. Cela représente une enveloppe globale de 1,8 milliard d’euros. Pour les associations telles que CLCV (Consommation Logement Cadre de vie), ce geste est loin d’être suffisant. La mesure devrait être étendue aux ménages intermédiaires et son montant revalorisé pour atteindre jusqu’à 600 €.
Ce nouveau chèque énergie est complémentaire au chèque énergie classique qui existe depuis 2018 et qui est versé au printemps. En 2021 par exemple, il a été versé à 5,8 millions de ménages, son montant oscillait alors entre 48 et 277 €.
Pour rappel, le chèque énergie ne peut être encaissé. Il n’est utilisable qu’auprès des fournisseurs d’énergie pour régler les dépenses liées à l’alimentation du chauffage ou à la production d’eau chaude : « électricité, gaz naturel ou pétrole liquéfié, fioul domestique, bois, biomasse ou autres combustibles », rappelle le site du service public.
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