Depuis cinq mois, les taux du crédit immobilier poursuivent une lente mais continue, remontée atteignant 1,55 % pour le mois d’avril 2017 d’après l’Observatoire Crédit Logement. Une progression de 0,04 point de pourcentage depuis mars 2017. Face à une demande en forte croissance et à une offre qui peine à suivre, il est normal de constater une tendance à la hausse. De plus, les élections présidentielles et législatives peuvent affectées légèrement les particuliers souhaitant investir dans la pierre et en conséquence freiner la croissance de la demande. Cette montée est effective sur l’ensemble des prêts (15, 20 et 25 ans) même si le montant reste différent. Toutefois le taux actuel (1,55 %) reste inférieur à celui de l’année dernière pour le même mois d’avril (1,81 %). De plus, malgré ces nouveaux facteurs, les particuliers continuent d’investir dans l’immobilier en bénéficiant de bonnes conditions. La construction et la mise en chantier restent elles aussi stables et plus forte que les autres années. Les analystes de l’Observatoire Crédit Logement nuances également cette hausse des taux en stipulant que le plus grand écart en deux taux mensuels a eu lieu entre janvier et février.
En observant le repli des taux des obligations qui s’est opéré en avril, on peut estimer que cela profitera aux emprunteurs et baissera de nouveau le taux des crédits immobiliers. De plus, avec l’élection récente d’Emmanuel Macron comme huitième président de la Vème République et les futures élections législatives il est probable que ces taux évoluent une nouvelle fois. Ce constat n’a donc rien d’alarmant ni pour la demande de logement ni pour l’offre, cela relève davantage d’une conjoncture politique et d’un contexte particulier qui plonge les acteurs de ce marché dans une relative « passivité ».
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