Une année record pour le marché de l’immobilier ancien
Au 31 juillet, la barre symbolique du million de transactions immobilières dans l’ancien a été franchie sur douze mois. C’est plus que le nombre de ventes enregistrées entre le 31 mars 2018 et le 31 mars 2019, soit 985 000. Et, avec la politique de taux bas, c’est particulièrement le moment d’acheter. Si les crédits sont toujours très attractifs en ce début d’automne, les prévisions annoncent plutôt une stagnation dans les mois à venir avant une hausse probable dès l’été prochain.
1,02 million
Si une légère pause semble avoir rythmé le mois de septembre, la traditionnelle trêve estivale n’a pas eu lieu. Le marché de l’immobilier ancien est porté par des taux bas et des conditions de financement toujours plus attractives.
Des taux bas, des durées d’emprunt qui s’allongent
Hors assurance, la moyenne des taux d’intérêt s’affichait à 1,17 % en août, toutes durées confondues. Un climat favorable aux acquisitions immobilières qui dope le marché. Depuis 2011, les ménages ont gagné près de 30 % de capacité d’emprunt, ce qui a permis de contrer la hausse des prix dans la plupart des grandes villes françaises.
Les primo-accédants, secundo-accédants et autres investisseurs immobiliers peuvent, en outre, compter sur des durées d’emprunt de plus en plus longues. Cet été, 42,5 % des crédits immobiliers accordés engageaient les emprunteurs sur des durées égales ou supérieures à 25 ans au lieu de 35,4 % un an auparavant. De son côté, la part d’apport personnel a diminué de 20 % en cinq ans. Certaines banques n’hésitent d’ailleurs pas à prêter pour la totalité du projet incluant le prix d’achat et les frais annexes tels que les frais de notaire.
L’immobilier, plus sûr et plus rentable que l’épargne
Le succès de l’immobilier ancien et des investissements dans la pierre en général est également le résultat de la perte de vitesse des autres placements comme l’épargne. Plus sûr, l’immobilier est également plus rentable. À titre de comparaison, un investisseur locatif peut attendre un rendement de l’ordre de 3 % à Paris et 10 % à Saint-Etienne contre 1,5 % pour une assurance-vie.
Cette dynamique semble se maintenir alors que les prix de l’immobilier ne cessent de grimper. Celui des appartements en particulier. À Lyon et Rennes, par exemple, les logements collectifs affichent une hausse de 10 % sur un an contre 4 à 7 % pour le reste du territoire.
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