L’essor des villes moyennes contribue au dynamisme du marché immobilier
Les notaires rapportent qu’entre fin mai 2020 et fin mai 2021, quelque 1 130 000 transactions ont été réalisées. Un chiffre bien supérieur aux 1 024 000 ventes de l’année 2020 et aux 1 067 000 ventes de l’année 2019, à laquelle on prêtait tous les records.
Les notaires expliquent en partie ce dynamisme par le confinement des mois de mars et avril 2020, qui a conduit de nombreux ménages à reporter leur projet immobilier à l’été suivant. Mais ce n’est pas tout. Le nombre de transactions en forte hausse semble avant tout être porté par les nouvelles attentes des ménages et le dynamisme du marché de l’immobilier rural et des villes moyennes. Ce sont en particulier les urbains qui ont goûté au télétravail, qui ont déserté les centres-villes des grandes métropoles comme Paris, Lyon, Bordeaux ou Toulouse, au profit des villes moyennes situées aux alentours.
www.notaires.fr : « Ce constat a d’abord été ressenti spécifiquement pour les maisons anciennes autour de la capitale, les Parisiens ayant témoigné une tendance marquée à partir vers des petites villes, essentiellement situées dans des départements limitrophes ».
Le confort sanitaire des logements a considérablement augmenté depuis 50 ans
L’INSEE dresse un autre bilan de l’évolution de l’immobilier, qui concerne le confort des logements cette fois-ci. En 50 ans, les nouvelles attentes des ménages et les politiques en faveur de la rénovation énergétique, ont considérablement transformé le parc de logements français. Ainsi, les logements de cinq pièces ou plus représentaient 35 % des résidences principales en 2018 contre 18 % en 1968. À l’inverse, les logements de moins de 4 pièces représentaient la majorité des habitations en 1968, soit 59 %, contre 40 % en 2018.
Des logements plus grands donc, mais aussi moins occupés. L’INSEE dénombrait quelque 29 millions de résidences principales au 1er janvier 2018, habitées par 2,2 personnes en moyenne. En 1968, 3,1 personnes occupaient un même logement.
Mais c’est sans conteste le confort sanitaire qui a le plus évolué. Il y a 50 ans, seuls 47 % des logements disposaient d’une baignoire ou d’une douche et 20 % d’entre eux pouvaient se targuer d’être équipés d’une chaudière. Aujourd’hui, la très grande majorité des habitations disposent d’une baignoire ou d’une douche, parfois même les deux, et le chauffage (chaudière ou radiateur électrique) est présent dans 71 % des logements.
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