Un crédit d’impôt de 30 % pour la rénovation énergétique des copropriétés
Pour entreprendre des travaux de rénovation énergétique, les particuliers, propriétaires d’un appartement ou d’une maison ont droit à un crédit d’impôt de l’ordre de 30 % du montant total des travaux, hors frais de main d’œuvre. Un avantage qui s’applique également aux copropriétés.
Dans le cadre de la rénovation énergétique d’une façade ou d’une toiture d’un immeuble en copropriété, il est donc également possible de bénéficier d’un crédit d’impôt de 30 %. Et bonne nouvelle, les frais de main d’œuvre peuvent dans ce cas être pris en compte sous réserve toutefois que la demande d’indemnisation émane de chacun des copropriétaires, à titre personnel. Le fisc juge en effet plus compliqué de distinguer les travaux de la main-d’œuvre lorsque ceux-ci sont importants.
À noter qu’en copropriété, le chiffrage global des travaux donnant droit à un crédit d’impôt ne doit pas excéder 150 euros /m² pour des travaux visant l’isolation extérieure et 100 euros /m² s’ils concernent l’isolation intérieure. Il est limité à 8 000 € pour une personne seule, 16 000 € pour un couple et 400 € pour chaque enfant à charge supplémentaire.
Des aides locales pour les collectivités fragiles
En complément de ce crédit d’impôt, les copropriétés peuvent également compter sur plusieurs aides et dispositifs destinés à améliorer le confort global ainsi que la performance énergétique de l’immeuble, mais aussi de chaque appartement. Ces aides sont variables et dépendent de la zone géographique où se trouve le bâtiment ainsi que des ressources des copropriétaires et des professionnels sollicités pour entreprendre les travaux.
www.faire.fr : « Des travaux de rénovation énergétique de l’immeuble vous permettront de réduire vos factures et gagner en confort. Mais attention, en copropriété, vous n’êtes pas seul décisionnaire, les travaux doivent être votés en assemblée générale ».
Ces aides s’adressent en particulier aux propriétaires de logements énergivores qualifiés de passoires thermiques. La France en compterait encore quelque 3,3 millions en 2019.
À Toulouse par exemple, Julien Denormandie vient récemment de signer les conventions du NPNRU (Nouveau programme national de renouvellement urbain) et de l’ANAH (Agence nationale de l’habitat). Au programme, une aide financière destinée à aider les copropriétés en difficulté des quartiers toulousains du Grand Mirail et des Trois Cocus, ainsi que du Val d’Aran à Colomiers et d’Empalot à la Brique Rouge.