La crise du Covid serait-elle génératrice d’opportunités immobilières ?
Selon une étude réalisée en septembre dernier, 8 investisseurs français sur 10 considèrent l’immobilier comme le placement le plus attractif, un sentiment renforcé par l’épidémie de Covid-19 et les incertitudes économiques qui subsistent. 73 % de ces investisseurs estiment d’ailleurs que leur projet a de grandes chances d’aboutir.
Bien que ce chiffre soit en léger recul par rapport au mois d’avril, la moitié des investisseurs locatifs interrogés dans le cadre de l’étude pensent que c’est toujours le bon moment pour concrétiser un projet immobilier. Ils n’hésitent d’ailleurs pas à recourir à un crédit immobilier et ainsi profiter des taux bas.
87 %
Et concernant la crise liée au coronoavirus, elle est génératrice de nouvelles opportunités immobilières pour 61 % des investisseurs. Un sentiment qui s’appuie sur la multiplication du télétravail et la nécessité de s’aménager un bureau à domicile, ainsi que l’envie de plus d’espace et d’un extérieur, manifestée par de nombreux acquéreurs.
Les investisseurs locatifs préfèrent acheter près de chez eux
Pour la majorité des investisseurs locatifs, les acquisitions se font à l’échelle locale. En effet, beaucoup privilégient leur région de résidence voire leur département, ce qui leur permet de simplifier leur gestion locative, mais également de mieux appréhender le marché immobilier grâce à une bonne connaissance de l’environnement. Une décision prise par 8 investisseurs sur 10.
Seuls les investisseurs franciliens se tournent vers la Province et notamment vers le Sud-est de la France. Les prix de l’immobilier en Île-de-France ne permettant bien souvent pas d’obtenir une rentabilité locative intéressante tout en tirant les leçons de l’expérience du premier confinement.
La présence d’un extérieur semble ainsi avoir gagné en popularité avec l’épidémie de Covid-19, puisque 36 % des investisseurs estiment qu’elle est indispensable pour améliorer l’attractivité du bien.La part de budget assigné à ce type d’investissement ne semble pas avoir été impactée par la crise. La plupart des investisseurs locatifs se fixent un budget de 300 000 €, un acquéreur sur quatre limite même son investissement à 100 000 €.
Enfin, notons que la première motivation des investisseurs locatifs est la constitution d’un patrimoine pour 44 % d’entre eux. 28 % préparent ainsi leur retraite et 16 % leur succession. La motivation peut toutefois différer selon que l’on investit dans l’ancien ou dans le neuf. Dans le premier cas, 37 % des achats se font dans le but de percevoir des revenus complémentaires, tandis que dans le neuf, 12 % des achats sont motivées par une stratégie de défiscalisation.
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