Ménages modestes, intermédiaires, aisés, propriétaires et copropriétaires
Le coup de pouce du Gouvernement concernera tout d’abord les logements collectifs via « MaPrimeRénov copropriété ». Actuellement, les copropriétaires peuvent s’appuyer sur le dispositif jusqu’à 15 000 € de travaux finançables. En février prochain, ce plafond sera relevé à 25 000 € et les plus modestes verront le montant des primes individuelles doublé : de 1 500 € à 3 000 €.
Pour les logements individuels, les ménages pourront continuer à s’appuyer sur le dispositif « MaPrimeRénov’ sérénité » qui vise un gain énergétique d’au moins 35 %. Le plafond sera toutefois revalorisé de 5 000 € passant ainsi à 35 000 €. Si l’exécutif souhaite soutenir les ménages les plus modestes et ainsi limiter leur reste à charge, les plus aisés ne sont pas en reste. Les plafonds des forfaits « rénovations globales » sont aussi réévalués avec une hausse de 5 000 € et 10 000 €.
MaPrimeRénov’ : un budget revu à la hausse pour 2023
Ces coups de pouce du Gouvernement s’accompagnent de la disparition de certaines aides en 2023. Dès lors, il n’est plus possible, depuis le 1er janvier, de bénéficier de MaPrimeRénov’ pour le financement d’une chaudière à gaz. Les aides pour l’achat d’une ventilation mécanique contrôlée ou d’un poêle à granulés seront quant à elle réduites dès le 1er février. Terminé également le bonus de 1 000 € accordé via le « plan de résilience » et ce à partir du 1er avril 2023.
2,5 milliards €
Depuis 2020, l’Anah (Agence nationale de l’habitat) pilote le dispositif MaPrimeRénov’ dont le but est de soutenir financièrement les propriétaires ou copropriétaires de passoires thermiques qui souhaitent effectuer des travaux, ces logements ayant un DPE F ou G. Les rénovations ont pour but de réduire les émissions de gaz à effet de serre des logements ainsi que la consommation d’énergie des ménages, leur permettant par ailleurs de réaliser des économies. Le budget qui sera consacré au dispositif en 2023 a été revu à la hausse afin de le rendre plus durable. 500 millions d’euros supplémentaires ont ainsi été débloqués afin de donner davantage de moyens financiers et humains à l’Anah et 200 000 euros devraient permettre de soutenir la rénovation énergétique des logements énergivores des bailleurs sociaux.
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